L'état des négociations du barème pige et des négos salariales en 2004-2005 :

- Syndicat patronal presse magazine et d'opinion (SPPMO) - négo piges : le syndicat patronal a accepté de modifier son barème minima de pige (anciennement à la ligne mais dont on ignorait le nombre de signes…) en le transformant en un barème de 47,50 euros pour un feuillet de 1500 signes, selon les "Minutes de discussion" signés par les négociateurs. Ainsi la négociation du barème minima va pouvoir commencer sur des bases compréhensibles et comparables. Prochaine négo en novembre (reportée à une date ultérieure).

- SPPMO - négo salaires : la proposition est de 1,5% pour tous augmentée de 3 euros pour les indices égaux ou inférieurs à 130. Cette proposition a reçu un accueil mitigé car elle comporterait le risque d’une dévalorisation du point.

- Syndicat patronal presse magazine (SPMI) - négo piges : les patrons ont montré leur volonté d’exclure les journalistes pigistes du champ d’application de la convention collective pour l’ancienneté dans l’entreprise. La discussion a été violente. Nous n’avons même pas abordé la question du barème minima, de son montant.

Précédente proposition : 50 euros/feuillet à plus de 100 000 exemplaires, 30 euros/feuillet à moins de 100 000. Dans les deux cas une prime d’ancienneté unique de 5%, 10%, 15% et 20% selon l’ancienneté carte de presse.


Voici la proposition de barème minima au feuillet pour la négociation SPMI, élaborée par la section Pigistes du syndicat.
Elle est égale à 59,50 euros le feuillet, avec la possibilité d’opter pour deux barèmes distincts selon la diffusion, à 56,59 et 69,36 euros le feuillet.

Et voici la proposition finalement transmise par la direction du syndicat au SPMI et au SPPMO.
Elle vise à instaurer le paiement simultanément au feuillet et au temps de travail, et un barème minima unique aux alentours de 131 euros le feuillet.

Après avoir reçu cette proposition de la direction de notre syndicat, le SPMI et le SPPMO ont annulé les prochains rendez-vous de négociation. Depuis bientôt trois mois la négociation est dans l'impasse.

- Novembre 2005 : Les négociations sur le Droit individuel à la formation (DIF) des pigistes sont en cours. Notre section a élaboré un projet d'application du DIF aux pigistes.

Les patrons ont transmis leur proposition. La Fédération nationale de la presse française (super-syndicat patronal) se livre au chantage suivant : elle n’acceptera le DIF des pigistes que si les syndicats acceptent :

- de prendre le SMIC comme toute référence pour le calcul des primes d’ancienneté

- de considérer comme réguliers seulement les pigistes qui ont au moins huit fiches de paie dans l’année chez le même employeur avec au minimum un salaire égal à celui du rédacteur en poste.

- de renoncer à la participation et à l’intéressement pour les pigistes qui ne rentrent pas dans ces critères

- de renoncer à la participation aux élections des journalistes qui ne rentrent pas dans ces critères.

Cette proposition est difficilement acceptable pour les syndicats.

- Décembre 2005 : Les patrons ont envoyé aux négociateurs syndicaux un complément de réflexion sur les modalités d'accès des journalistes pigistes au DIF. Certaines propositions notamment celle de reverser l'intégralité des cotisations formation à Médiafor, sont assez proches des propositions élaborées par notre section.

- Janvier 2006 : Nouvelle proposition des patrons. Elle n'a pas beaucoup évolué sur l'accès aux élections ou la participation. La plupart des journalistes pigistes sont exclus de son champ d'application.


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