Quelques accords signés par les syndicats dans la presse
(pigistes, RTT, droits d'auteur,
accords salariaux, accords d'entreprise).
RTT
Accord
35 heures Le Monde et
l’annexe concernant le compte épargne temps. Cet accord
RTT a été parmi les premiers signés dans la
profession. Il a instauré une
compensation salariale du passage à 35 heures pour les
journalistes rémunérés à
la pige : 11,40% de plus sur le prix du feuillet.
Accord
35 heures Investir : cet
accord prévoit une compensation salariale pour une partie des
pigistes :
plus 11,40% sur le tarif au feuillet pour les pigistes
"réguliers".
Accord
35 heures groupe IDG (le Monde
Informatique...) et son avenant
concernant
la prise des jours de repos supplémentaires et la
récupération des heures supplémentaires. Les
journalistes rémunérés à la pige sont ici
comptabilisés dans
« l’effectif de référence » mais
exclus du champ d’application de l’accord,
sans aucun fondement légal.
Accord
Droits d'auteur Investir
s'applique à l'ensemble des journaliste payés au mois ou
à la pige. Investir garde la possibilité d'exploiter les
articles sous forme électronique pendant la présence du
magazine
en kiosque. Ensuite les articles sont considérés comme
des archives et les
recettes de leur exploitation génèrent une
rémunération complémentaire dégressive,
versée pour une répartition collective et
non-hierarchisée.
Ces modalités sont-elles trop complexes ? L'accord n'a parait-il
jamais été appliqué.
Accord
Droits d'auteur Tarsus-MM
: cet accord dans un groupe de presse "sectorielle" inclut les
secrétaires de rédaction et instaure une trois seuils de
rémunération pour les pigistes.
L'accord Pigistes de Bayard a
été négocié par notre syndicat, entre
autres. Mais il n’a
pas été signé par les représentants de la
CGT ni par ceux du SNJ car il
présente quelques lacunes importantes notamment l’absence de la
reconnaissance
des primes d’ancienneté. En revanche il instaure quelques
règles de bon sens
concernant la rémunération minimale, le paiement
intégral des papiers
non-parus, la baisse significative des commandes etc.
Charte des pigistes Le Monde un
des premiers accords "pigistes" dans la presse. Il confirme le droit
à la formation à la participation et à
l'intéressemnt, entre autres. Il instaure une indemnisation
partielle en cas de baisse de rémunération. Il dispense
la direction de remplir un bon de commande.
L’accord
Pigistes groupe Liaisons -
la première partie instaure ou confirme le paiement
en salaire
pour les journalistes sans
carte de presse, le bon de commande, la reconnaissance des deux primes
d’ancienneté, l’accès à la participation, la
rémunération au titre des droits d’auteur, et un statut
interne de « journaliste pigiste
régulier » électeur et éligible,
bénéficiant des oeuvres
du CE, de 1% logement et du maintien de salaire en cas de maladie.
Accord
Primes d’ancienneté
des journalistes pigistes Tarsus-MM. Les primes sont
payées sur une base différente du tarif au
feuillet, obtenue par l'équivalence avec le ratio
salaire/production des
journalistes en poste dans la même entreprise. La
direction a versé en une fois le rappel des deux primes sur les
douze derniers
mois en apurement du passé.
Info : Accord correspondants-pigistes RFI
Attention : ce n'est pas le texte de l'accord mais un communiqué
intersyndical. Les principaux points de l'accord y figurent.
Accord pigistes Reuter : cet
accord de 1989 concerne le barème, les primes
d'ancienneté etc.
Accord Pigistes AFP : il concerne
le paiement des deux primes d'ancienneté aus journalistes
pigistes qui cumulent trois fiches de paie avec au minimum 3500 euros
de salaire sur l'année.
Accord
préélectoral UES Action commerciale/AM Edition. Cet
accord a permis la formation d’un collège journalistes
composé de 26 journalistes en poste et 19 journalistes à
la pige, ce qui reflète bien le poids des pigistes. Le nombre
d'électeurs est
supérieur aux effectifs pris en compte pour le calcul des
sièges. L'accord instaure la
qualité d’électeur et d’éligible pour les pigistes
sans condition de rémunération
minimale, et le vote par correspondance comme une obligation pour
l’entreprise.